Livre de Philip K. Dick, La Vérité avant-dernière est un roman publié en plein cœur de la guerre froide. Bien qu’il s’agisse d’une œuvre de fiction, le récit reflète les sentiments d’incompréhension et de peur qui traversaient les populations des blocs de l’Est et de l’Ouest à cette époque. À travers cette histoire, j’ai perçu une résonance avec le mythe de la caverne de Platon. Pour traduire graphiquement le mythe, j’ai conçu le roman sous la forme d’un triptyque visuel. Cette structure se révèle d’abord par la tranche du livre, mais l’expérience se prolonge à l’intérieur avec des variations de typographie, de graisses, de fonds d’image et de cadres, qui viennent déconstruire et enrichir la lecture.